Les humains ont utilisé leur savoir-faire et leurs connaissances pour exploiter les écosystèmes. Dans l’Anthropocène, cette trajectoire nous amène à atteindre, voire à dépasser, les limites planétaires.

L’avenir de notre civilisation dépendra de notre capacité à inverser ce paradigme, notamment en créant les conditions d’une production humaine qui au contraire nourrit les écosystèmes. En conséquence, la recherche scientifique doit servir à accroitre la compréhension humaine des ressources naturelles et à en concevoir une utilisation résiliente et responsable pour le bien de tous. L’institut se donne plusieurs missions:
- Interroger la problématique du capital naturel, au regard des agendas et des cadrages actuels sur les changements climatiques, les énergies, la biodiversité, ou la sécurité alimentaire. Il s’agit notamment de produire les outils métrologiques pour l’évaluation en temps réel des flux des ressources au niveau régional, en liaison avec l’évolution des contextes et instruments juridiques, normatifs et financiers.
- Offrir des alternatives au système binaire de gouvernance Organisation Mondiale du commerce/ Organisation mondiale de l’environnement en partant de la nécessité absolue d’intégrer l’économie et les activités humaines en général dans les cycles de la biosphère, notamment via l’exception agricole et le concept fertile de santé commune.
- Explorer de nouvelles voies de reconnection aux non-humains, en dépassant les limites d’une bio-inspiration superficielle. Il s’agit notamment de prendre des leçons de résilience du vivant, et d’en déceler les déclinaisons sociétales actuelles et à venir.
- Co-construire et transmettre les savoir situés grâce à l’entremêlement des arts et des sciences et par un programme de formations adaptés aux acteurs du territoire, aux entrepreneurs, ou au grand public.