Art & science

La démarche scientifique s’articule autour de la séquence observation – question – raisonnement – conclusion. Son objectif est d’apporter une réponse à un problème par la production de connaissances. La démarche artistique a, elle, pour objectif final d’identifier des questions. L’approche art & science est donc fertile non seulement pour alimenter la démarche des artistes, mais aussi pour que la science évite les pièges de l’auto-justification en donnant le primat aux questions.

Capture de l’application en réalité virtuelle de Corail Artefact / Reproduction numérique d’un squelette de corail et de dentelle au motif point-d ’esprit.
Corail Artefact, fondé par l’artiste plasticien Jérémy Gobé, allie l’art, la science, l’industrie et l’éducation pour sauver les barrières de coraux.

L’institut Michel Serres pour les arts

Esthétique et circulation des formes : les étudiant.e.s de Master 1 en  module à l'ENS de Lyon - Master DPACI
Tiphaine Calmettes – La terre embrasse le sol

A l’ENS de lyon, Tiphaine Calmettes propose la construction d’un mobilier évolutif en fonction d’une programmation d’ateliers et de rencontres. Il s’agit de travailler simultanément sur le faire et le savoir dans une démarche collective et de soin et d’hospitalité.

Xu Yi – Résonance végétale (pour l’orchestre Cucurbital)

Dans Résonance végétale, Xu Yi a utilisé des données scientifiques (comme des séquences d’ADN par exemple) comme matrice pour exprimer les conflits entre la vie et le produit, en allant au delà de l’opposition nature-culture. L’occasion également de mettre en pratique l’interdisciplinarité en action et les multiples dimensions de l’Anthropocène.

Vahan Soghomonian – Fytolit Skholè

Vahan Soghomonian a investi la galerie Artemisia de l’ENS de Lyon pour proposer une installation sonore évolutive : une résidence pour plantes de rue incluse dans une résidence pour artiste. Elle diffuse des arrangements composés par Tomi Yard, à partir de matériaux sonores issus du polissage de la pièce. L’artiste, explore la plasticité dans le sens des mécanismes cérébraux, c’est à dire dans sa potentialité d’adaptabilité et d’évolution. A l’ENS de Lyon, il propose de faire école dans une école.

Le labo espace cerveau (IAC villeurbanne)

Les principes dualistes de l’approche occidentale séparant l’humain de la nature, opposant matière et esprit, laissent place à un modèle cosmologique, une vision du monde non plus anthropomorphe mais « cosmomorphe ».

Charwei Tsai, performance à l’IAC
Amélie Giacomini & Laura Sellies – Performance à l’IAC

Pour aller plus loin

Renaissance sauvage – Guillaume Logé

Art in the Anthropocene – Heather Davis & Etienne Turpin Ed.

 Les formes de l’environnement. Manifeste pour une esthétique politique – Nathalie Blanc