
N’oubliez pas que l’année 2020 a été consacrée à la jeunesse, ce qui constitue une préoccupation permanente pour l’Institut. Dans cette optique et pour aller plus loin, l’Institut va changer de substance et rajeunir tout son corps.
Tout au long de 2020, le COVID19 a ajouté une couche de contraintes qui font de 2021 le tournant des changements d’état dans divers domaines de la vie. Au-delà du test antigénique individuel, Covid teste qui nous sommes vraiment. En fait, le virus, c’est nous.
Les mots clés choisis sont encapsulés dans l’alphabet Covid et des couples de mots anglais-français illustrent le paysage du changement. Ces mots-clés sont également la matière première de l’activité de l’Institut depuis 2012 : huit ans plus tard, l’analyse du compte à rebours ci-jointe illustre ce qui a été accompli (La décennie à venir : science, pouvoir, ressources, santé, temps). Les paragraphes de départ sont ci-dessous.
La décennie à venir : science, pouvoir, ressources, santé, temps. Avec ou sans narrative.
L’acceptation sélective, voire capricieuse, de la science et de la connaissance et la méfiance à l’égard des politiques publiques vont parfois de pair. Elles se sont souvent traduites par l’évitement ou le rejet de la plupart des tentatives, quoique timides, de s’engager dans des trajectoires de transition écologique : s’écarter du statu quo s’est avéré une affaire de “go-and-stop” dans les politiques publiques depuis des décennies. Tout cela suggère que nous sommes loin de comprendre la profondeur et l’étendue du basculement que nous sommes censés vivre à ce moment précis d’une bifurcation de civilisation. À l’exception de quelques initiatives locales d’autonomisation (Bennet et al, 2016), il n’y a rien ou presque en vue pour dire quand et où une telle bifurcation va se produire. Et si elle se produira de manière consensuelle et coordonnée.
Les problèmes et les faits étant généralement ouverts, indéterminés, contestés (Hulme, 2020), ainsi que les obstacles structurels à surmonter, quel pourrait être le véritable cliquet ou levier ?
Supposons que la mission de la science soit d’œuvrer au profit de l’humanité et de ses systèmes de maintien de la vie. Aujourd’hui, on attend de la science qu’elle définisse où nous en sommes et comment et par quels moyens les sociétés peuvent atteindre la soutenabilité. La science est-elle le point de départ du changement ? Mais est-elle en mesure de relever ce défi ?
Sinon, les récits pourraient être la réponse, avec les valeurs et la science comme langage commun de confiance et de sens. Nous ne manquons pas de grands récits, mais plutôt de clarifications sur les objectifs intrinsèques des lectures du monde, et sur les chevauchements et écarts explicites entre ces théories et conceptions de la société et du monde.
Trois questions pour mieux saisir la difficulté de la tâche et un dilemme – pourquoi ou comment les idées et les initiatives naissent, puis prospèrent ou meurent.
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